L’intervention de l’EPFIF dépend des difficultés des copropriétés.
Certains syndicats sont en faillite et ne peuvent plus se maintenir en copropriété.
Pour ces immeubles, voués à la démolition ou la transformation en logements sociaux, l’EPF Ile-de-France achète aujourd’hui tous les logements:
À terme l’EPFIF prévoit d’acheter par voie d’expropriation tous les lots qui n’ont pas fait l’objet d’une vente amiable au cours du projet.
Si vous souhaitez vendre votre logement, vous pouvez vous rapprocher directement de l’EPFIF. Les agences immobilières et les notaires du territoire sont informés de ce projet et pour la plupart ne gèrent plus de ventes sur le secteur. Cela vous évite d’avancer des frais que vous n’êtes pas certain de recouvrer.
Les copropriétaires et les locataires qui résident à des adresses vouées à la démolition pourront, une fois leur logement vendu, bénéficier d’un accompagnement social et d’un relogement.
La copropriété Sablons 44 est détenue à 90% par le bailleur social Immobilière 3F qui a réalisé un programme de rénovation globale de l’immeuble. L’EPFIF achète les derniers logements privés pour les revendre au bailleur social I3F, qui sera à terme l’unique propriétaire de l’immeuble.
Aujourd’hui certains syndicats secondaires sont en très grande fragilité, et l’amélioration de la situation nécessite la présence importante d’un copropriétaire institutionnel qui paye ses charges et contribue ainsi au redressement de la copropriété.
À ces adresses, l’EPFIF achète les biens principalement :
Propriétaire institutionnel, l’EPFIF garantit le paiement des charges, les travaux et la gestion de ses logements, le temps du redressement de la copropriété.
Si vous souhaitez vendre votre logement, vous pouvez vous rapprocher directement de l’EPFIF. Les agences immobilières et les notaires du territoire sont informés de la préemption systématique et pour la plupart ne gèrent plus de ventes sur le secteur. Cela vous évite d’avancer des frais que vous n’êtes pas certain de recouvrer.
Pour ces syndicats de copropriétaires, les efforts de redressement se poursuivent. Aucun projet de démolition ou de transformation en logement social n’est prévu.
La scission du syndicat principal a permis de créer de plus petites copropriétés et de simplifier la gestion. Chaque copropriété est désormais autonome : avec un seul syndic et donc un seul niveau de charges.
À partir de 2023, une fois les travaux d’urgence finalisés, chaque copropriété bénéficiera de son premier plan de sauvegarde, adapté à ses difficultés (financières, de gestion, techniques…). Ces plans de sauvegarde permettront de continuer le redressement financier des copropriétés et de construire le projet de travaux de réhabilitation globale des immeubles (embellissement des parties communes, menuiseries, amélioration de la performance énergétique du bâtiment, résidentialisation…)
L’EPFIF continuera à acheter des appartements et à accompagner ces copropriétés pour soutenir leur redressement.
Des aides de l’État continueront à être proposées pour travailler au redressement de la gestion et à la réhabilitation des immeubles. Toutefois, votre investissement, en tant que copropriétaire, sera important pour que ces projets réussissent.
Enfin certaines tranches connaissant des difficultés moindres et l’intervention de l’EPFIF restera limitée.
À ces adresses l’EPFIF achète les biens :
Dans le cadre du suivi des ventes à Grigny 2 et du permis de louer, les services de la Ville de Grigny visitent tout logement mis en vente ou en location. Cette démarche permet de s’assurer que les logements mis en vente ou à la location respectent les normes de mise en location. Si le propriétaire ne réalise pas les travaux, le dossier est transmis au Tribunal.
Le nombre de condamnations et sanctions pénales prononcées à l’encontre des marchands de sommeil est en augmentation, grâce au travail de la ville de Grigny, de l’Agence Régionale de Santé, de la Direction Départementale des Territoires et du Parquet. Depuis 2012, 18 marchands de sommeil de Grigny 2 ont été condamnés.
Le rachat d’appartements par l’EPFIF et la transformation en logements sociaux sont des moyens supplémentaires pour lutter contre l’habitat indigne.
La ville de Grigny a adopté le dispositif du permis de louer en 2018, permettant des contrôles pour lutter contre la location d’appartements indécents, dangereux ou insalubres. En janvier 2021, le Préfet de l’Essonne a infligé une première amende de 15 000€ au titre du permis de louer à un propriétaire de Grigny 2. Malgré un refus de mise en location par arrêté municipal, le propriétaire continuait à louer son logement, sans contrat, à des demandeurs d’asile.
Réinitilisation de mot de passe
Votre demande a bien été enregistrée, vous allez recevoir un nouveau mot de passe par email.